Vidéosurveillance

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Mise à jour – 21 janvier 2023

La vidéosurveillance devient de plus en plus importante à mesure que le nombre de cambriolages, vols et autres délits augmente. Il est logique d'équiper votre maison et votre cour de caméras vidéo. Il s’agit d’une part d’avoir un effet dissuasif et, d’autre part, de pouvoir identifier l’intrus si nécessaire.

Le nombre d'offres est presque ingérable. Les prix varient entre des montants en euros à deux et quatre chiffres. Les différences de qualité correspondent.

Au début, comme toute personne intéressée, vous avez tendance à préférer les offres les moins chères. Mais dès qu’il s’agit d’obtenir des images exploitables la nuit, le bon grain est séparé de l’ivraie.

En dessous des montants en euros à trois chiffres, le rendement est maigre en termes de rapport qualité-prix acceptable. Il existe cependant de très bons produits entre 130 et 280 euros, notamment ceux du plus grand fabricant d'appareils photo Hikvision. Ils sont produits en très grandes quantités et sont préférés pour une utilisation dans des environnements industriels, publics et privés.

Modèles d'appareils photo

Il faut d'abord faire une distinction entre les caméras dites Bullet et les caméras dôme.

Avec la caméra Bullet, la direction de la vue est clairement visible de loin. L'orientation d'une caméra dôme ne peut être vue que de près. Dans ce dernier modèle, la caméra se trouve sous un dôme en verre, à l'intérieur duquel la caméra - dans la version PTZ - peut être tournée de 355 degrés et l'inclinaison peut être modifiée d'environ 75 degrés.
En raison de la couleur noire de la caméra, il est difficile de la voir sous le dôme de verre, et encore moins de voir quelle zone elle couvre.

Le point commun des deux modèles est qu'ils peuvent être équipés d'une mise au point fixe, d'une fonction de zoom motorisé et de diodes IR (vision nocturne), d'une connexion WLAN, LAN et POE (Power Over Ethernet). Dans la version POE, aucune alimentation séparée n'est requise pour l'alimentation tant que le commutateur fournit du POE. Cette variante est le meilleur choix.

Vous devez vous éloigner du WiFi. De simples émetteurs WiFi suffisent à désactiver les caméras. Sans un câblage CAT.6 approprié et des commutateurs puissants et administrables, une vidéosurveillance sérieuse n'a aucun sens !

La nécessité ou non d'une fonction de zoom dépend de l'application. Si l'emplacement de la caméra est plus éloigné de la zone à surveiller, il est conseillé de choisir une caméra dotée d'une fonction zoom et d'un bon (!) éclairage IR, éventuellement également via des projecteurs supplémentaires.
Concernant la fonction zoom, il faut distinguer le zoom numérique du zoom optique. Le zoom optique est à privilégier. Avec le zoom numérique, la pixellisation peut être remarquée très rapidement.

Les fonctions motorisées de rotation/inclinaison ou de zoom sont préférables si les enregistrements sont surveillés en permanence et si le suivi des objets est souhaité manuellement.

Les caméras qui suivent automatiquement les objets reconnus coûtent des euros à quatre chiffres. Ils sont utilisés dans des scénarios d’applications publiques et industrielles.

Le marquage PTZ (Pan Tilt Zoom) indique que la caméra peut être orientée horizontalement, verticalement et que l'objectif peut être zoomé.

Si une caméra offre une fonction audio, il faut distinguer s'il s'agit d'un son unidirectionnel (enregistrement sonore) ou bidirectionnel (enregistrement et lecture du son).

Le bon objectif

En fonction de l'application et du budget, différents équipements de lentilles sont disponibles. Ce qui doit être pris en compte sera expliqué ici.

Comme en photographie, l’intensité lumineuse est particulièrement importante, notamment lorsqu’il s’agit de vision nocturne. Plus cette valeur est petite (par exemple f = 1,2), plus les objectifs sont grands, plus il y a de lumière disponible pour le traitement par le capteur d'image.
La sensibilité lumineuse du capteur est donnée en lux et est généralement de 0,001 .. 0 lux.

La distance focale détermine la zone capturée. La meilleure façon de déterminer quelle distance focale convient est d'utiliser un dessin. Les focales fixes courantes sont de 2,8 mm avec un champ de vision de 80 à 100 degrés.

Plus la focale est longue (pour les zooms), plus le champ de vision devient petit (12 mm -> 31,6 degrés), plus la focale est courte, plus le champ de vision est large (2,8 mm -> 96,7 degrés).

La distance entre deux caméras doit être telle que l’objet à observer ne soit pas à plus de 5 mètres. La raison est simple : un visage ou une plaque d'immatriculation doit pouvoir être agrandi à tel point - même la nuit - qu'il reste clairement visible sans être pixellisé. Des distances de 10 mètres sont toujours possibles de jour, mais pas de nuit. C'est définitivement la limite – sans phares supplémentaires.

Caméras (dôme) recommandées

HIKVISION 2CD2155FWD-I

Mise au point fixe
– 2,8mm 80,0°
– 4,0mm 63,5°
– 8,0mm 33,0°
– 12,0mm 16,0°

Résolution 20/25 ips 2560 × 1920 px

HIKVISION DS-2DE2A404IW-DE3 (PTZ)

Distance focale variable 2,8 .. 12 mm, opt. Zoom, 100° .. 30°
Résolution 2560 x 1440 px

HIKVISION DS-2DE3A404IW-DE/W (PTZ, audio bidirectionnel)

Distance focale variable 2,8 .. 12 mm, opt. Zoom, 96,7° .. 31,6°
Résolution 20/25 ips 2560 × 1440 px

Phares supplémentaires IR

L'installation de phares IR supplémentaires nécessite une alimentation électrique, généralement 230 V, moins souvent une tension continue 12/24 V.

Les phares ne doivent pas recouvrir l’objectif de la caméra, sinon celle-ci sera aveuglée et donc surexposée.
Il est également important de vérifier si la caméra est sensible aux IR dans la plage visible ou invisible. Des phares supplémentaires doivent être sélectionnés en conséquence.

Dans le segment de prix allant jusqu'à environ 500 euros, on installe généralement des diodes IR qui émettent une lumière IR visible (rouge foncé 850 nm). Les caméras dotées de diodes IR dans la plage IR invisible (940 nm) dépassent cette limite de prix. Ceci s'applique également aux projecteurs IR correspondants.

Raytec propose un large choix de très bons projecteurs IR 850 / 940 nm dans le segment de prix d'environ 250 à 2 000 euros pièce (par exemple avec IR visible 850 nm RM100 PLT-AI-120).
Le prix relativement élevé résulte de l'utilisation exclusive de diodes IR sélectionnées, d'une excellente dissipation thermique et d'un concept énergétique sophistiqué, ce qui se traduit par une très longue durée de vie.

Les phares soi-disant bon marché dans la gamme IR visible se situent dans la fourchette des euros à deux ou trois chiffres. Cependant, ils ont parfois des diodes IR qui tombent en panne en peu de temps et un éclairage très inhomogène car il n'y a ni alimentation constante ni dissipation thermique solide.

Vous devriez éviter les offres apparemment bon marché. Si vous achetez pas cher, vous achetez deux fois et donc plus cher.

Montage/câblage de la caméra

Dans les environnements privés, les caméras sont principalement montées sous le débord du toit, à l’abri des intempéries. Les caméras pour montage extérieur sont généralement conçues selon la norme IP65, ce qui signifie qu'elles peuvent être exposées à la pluie ou à la neige.

Si vous souhaitez surveiller un bâtiment carré, rectangulaire ou en forme de L, vous aurez besoin de huit caméras : deux à chaque coin du bâtiment. Ainsi, deux caméras enregistrent chaque visiteur. Donc quelqu’un enregistrera toujours le visage.

Dans la mesure du possible, les câbles LAN ne doivent pas être posés comme câbles d'installation, mais plutôt sous forme de câbles prêts à l'emploi. D'une part, cela est plus économique car aucun boîtier de connexion n'est nécessaire, et d'autre part, cela évite les sources d'erreur concernant les contacts des bornes à réaliser à l'aide de l'outil de pose et permet également d'économiser le temps de travail correspondant.

Si vous avez huit caméras, il vous en faut une commutateur 10 ports, huit connexions pour les caméras et une pour la ligne sortante vers le routeur ou le NVR (Network Video Recorder).
Il faut éviter les switchs simples car le flux de données provenant de 16 caméras haute résolution est considérable et dépasse rapidement les limites de performances des switchs « bon marché ».

Bien entendu, une ligne d'alimentation 230 V avec une prise pour l'interrupteur est nécessaire, qui peut être montée au centre de l'abri de toit si nécessaire.

NVR

Un NVR offre la possibilité de stocker les flux vidéo des caméras sur des périodes plus longues. La durée d'enregistrement dépend de la capacité des disques durs installés. Avec environ 8 To (téra octets) d'espace de stockage, jusqu'à huit semaines de matériel vidéo provenant de 16 caméras peuvent être enregistrées en mode haute résolution (par exemple le NVR Hikvision DS-7716NI-E4-16P).

Le NVR est généralement livré sans disques durs. L’installation du disque dur est relativement simple, même pour les profanes. La seule chose à prendre en compte lors de votre sélection sont les dimensions physiques des disques durs et la taille de stockage maximale prise en charge par le contrôleur en To.

Les disques durs adaptés à un fonctionnement continu doivent être certifiés pour une utilisation dans les systèmes NAS (Network Attached Storage), par ex. Rouge de Western Digital avec 8 To Capacité. Ils ont un MTBF (Mean Time Between Failure) environ deux fois supérieur à celui des disques durs normaux, soit 1,2 million d'heures. De plus, vous devez vous assurer que le fabricant dispose d’une période de garantie d’au moins 5 ans.