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Mis à jour - février 9, 2025
Expérimenter la conduite de Dieu ! Ceux qui sont "vraiment" croyants peuvent raconter des expériences remarquables qui peuvent vraiment vous étonner, au sens proverbial du terme.
Ceux qui sont moins "actifs" dans la foi sont plutôt sceptiques face à tout cela, car si je me laisse guider par Dieu, je dois abandonner le gouvernail. N'est-ce pas ? Et puis, après tout, je veux être maître de moi-même !
Et puis, peut-être que je n'aime pas Ses voies ?
Eh bien, c'est un dilemme, n'est-ce pas ? - Qui ne tente rien n'a rien. C'est un vieux proverbe, mais il est toujours aussi valable aujourd'hui qu'il l'a toujours été.
Et maintenant ?
Regardons comment Dieu nous a créés : En tant qu'êtres humains dotés d'une intelligence, c'est-à-dire d'une responsabilité, de la capacité de penser, de prendre des décisions, de distinguer le bien du mal ...
Bon, nous savons ce qui est bien et ce qui est mal, nous pouvons aussi penser, mais QUOI pensons-nous ? Eh bien, ce que je VEUX, MOI ! Mais ce n'est qu'après coup que l'on sait si c'est judicieux et utile pour moi. Oui, c'est vrai : On est toujours plus intelligent après coup !
D'accord. SI Dieu est omniscient, alors il sait aussi comment quelque chose se termine si je fais ce que JE VEUX, non ? Très bien. Mais si je veux quelque chose dont je sais pertinemment que ce n'est pas Sa volonté, mais que je le fais quand même, ne peut-il pas me comprendre et comprendre mon désir ? C'est vrai, il le comprendra, mais l'approuvera-t-il ?
Pourtant, Il le permettra si tu en décides autrement, contre Sa volonté (Sa parole ...). Pourquoi ? Parce que tu n'es pas une marionnette. Ouf, tu as de la chance ! Ou pas ?
Il y a toujours quelqu'un pour peindre en noir ! - Non, tu n'as pas eu de chance, tu as tout au plus satisfait ton désir momentanément. Car les conséquences de tes actes sont encore à venir ...
Et maintenant, qu'en est-il de la direction de Dieu ?
Sourire, tu l'as vécue au moment où tu savais - en fait - que ton plan ne correspondait pas à Sa volonté. Et tout cela sans prier.
Ce n'est malheureusement pas comme si quelqu'un te disait à haute et intelligible voix "ne fais pas ça", ni comme si le fameux papier sur lequel est écrit "non" se trouvait à côté de la tasse de café.
Pourtant, tu as eu la chance d'écouter le "en fait", la voix intérieure. Tu as fait un autre choix et tu dois vivre avec les conséquences de ta décision.
Mais, s'Il savait que ce n'était pas bon pour moi, Il aurait pu m'en empêcher, non ?
C'est vrai, il aurait pu, il le fait parfois, mais pas toujours. Peut-être que la conséquence de ta décision te sera utile pour l'avenir, raison pour laquelle Il te laisse faire, selon ta volonté.
Pourquoi ?
Oui, la question du pourquoi, nous nous la posons souvent. Moi aussi.
L'heure de mon départ pour le client était déjà plus avancée que prévu. Et puis un autre appel téléphonique continue de me retenir pendant cinq minutes entières.
Le lecteur pourrait se dire : qu'est-ce que cinq minutes, un peu plus d'accélération et on rattrape vite le temps perdu ? C'est ce que je me suis dit à l'époque, j'ai sprinté dans la voiture et je suis parti, un peu plus vite que la vitesse autorisée, mais l'autoroute était proche et la vitesse de 70 km/h de toute façon autorisée, quelle chance !
Prendre la bretelle d'autoroute et accélérer ! Mais comme il arrive souvent, c'est justement quand on est pressé que le prochain embouteillage n'est pas loin. C'est ce qui s'est passé cette fois-ci. De loin, je voyais déjà les feux de stop et les feux de détresse des véhicules de devant. N'ayant pas les paroles les plus honorables sur les lèvres, j'ai également freiné et me suis arrêté, espérant toujours que les véhicules à l'arrêt se remettraient en mouvement. J'étais donc là, à regarder le temps s'écouler. Mais même la nervosité de mon pied d'accélérateur ne pouvait rien changer à la situation.
Après que l'embouteillage a commencé à se résorber, j'ai vu les véhicules accidentés qui avaient été manœuvrés de la voie de dépassement vers la bande d'arrêt d'urgence. Ils n'avaient pas l'air bien du tout. La police, les pompiers, les ambulances, la totale.
Le lecteur s'en doute peut-être déjà : oui, si j'étais parti de chez moi à l'heure prévue, j'aurais presque certainement été à la place des véhicules qui se trouvaient sur la bande d'arrêt d'urgence, peut-être même celui qui aurait bénéficié d'un trajet gratuit en ambulance. Cinq minutes qui pourraient faire la différence entre la vie et la mort...
La direction de Dieu ? A l'époque, je n'en étais pas encore convaincu, même si je me disais secrètement - en fait ? - que "si j'étais parti plus tôt, j'aurais probablement été à leur place ?
En d'autres termes, même si l'on n'est pas "croyant", Dieu a la main sur nous. Depuis lors, je ne m'énerve plus lorsque quelque chose ne fonctionne pas comme JE l'avais imaginé, car je me dis alors : qui sait à quoi cela sert ? - Aujourd'hui, je sais ( !) qu'Il a mis la main à la pâte. Et, en toute honnêteté ? C'est un sentiment extrêmement rassurant !
Prendre le risque
Si tu veux oser la conduite de Dieu, laisse-lui le gouvernail ! Il s'en chargera, comme le dit la Bible dans le Psaume 37,5. "Recommande tes voies à l'Éternel, mets en lui ta confiance, il fera le bien".
Le "bien" signifie "bien" faire, mais pas "il va le faire, je vais m'asseoir tranquillement ...".
Ce n'est pas le cas de tout le monde. Je sais. Je peux le confirmer. Je ne pense pas qu'il y ait quelqu'un qui ne connaisse pas ça. Et c'est un long chemin pour s'en rendre compte, malheureusement.
Cela me fait souvent penser aux 40 ans de traversée du désert de Moïse. C'est pourquoi j'ai décidé de ne pas m'accrocher aussi longtemps à MA volonté et d'écouter davantage, c'est ainsi que j'ai commencé, mon instinct.
C'était déjà la première étape. Le deuxième était de maîtriser mon impatience : S'il met autant de temps, je vais le faire moi-même ! Ce n'est pas une bonne idée. Encore un tour dans le désert. La troisième étape a été ma capitulation devant Dieu, fidèle à mon engagement. 1 Pierre 5:7 "Rejetez sur lui toute votre inquiétude, car il prend soin de vous". "Je n'en peux plus, fais-le Toi, - peu importe comment, quand et quoi, mais fais-le".
Je ne le souhaite à personne, - mais l'homme est tellement fier et têtu qu'il doit parfois vraiment descendre tout en bas pour - enfin - laisser Dieu prendre la barre.
La situation m'a rappelé Matthieu 14, 22-33Jésus est resté à terre pour prier. Pierre et les disciples se mirent en route pour traverser le lac jusqu'à la rive opposée. Une tempête s'est levée et ils se sont retrouvés en difficulté en mer.
Lorsqu'ils virent Jésus venir à eux en marchant sur l'eau, ils n'en crurent pas leurs yeux, ce qui est compréhensible, et crurent voir un fantôme. Mais Jésus leur a dit de ne pas avoir peur, que c'était Lui.
Super, il peut parler ! Il n'a pas de l'eau jusqu'au cou ! J'aurais pu l'être.
Pierre, qui n'était pas à l'aise avec tout cela, veut en avoir le cœur net et crie en retour "Seigneur, si c'est vraiment toi, ordonne-moi de venir à toi sur l'eau !". Jésus répond "Viens ici !"
Et que fait Pierre ? Il fait l'expérience, descend de la barque et traverse les flots déchaînés pour rejoindre Jésus. Arrivé près de lui, il est effrayé, car il réalise qu'il a bel et bien traversé l'eau, et promptement, - il en serait certainement de même pour nous -, il coule et crie à l'aide, terrifié.
Pour moi, cet exemple tombait comme un cheveu sur la soupe ! Et à partir de ce moment-là, j'ai reçu le calme, la confiance, la certitude - offerts par Dieu. Et, sans exagération aucune, je pouvais Lui jeter mes problèmes à la figure et faire ce que je "sentais" être bon. C'était comme marcher sur l'eau sans couler.
Mais le moment de la chute peut aussi parfois nous rattraper. Chaque fois que l'on se dit que tout va bien, que l'on prend confiance en soi et que l'on commence à reprendre les rênes, on est vite ramené à la réalité divine. Dieu soit loué !
Digression - La bonne décision
Chef de projet dans une entreprise de taille moyenne, 32 ans. Elle a un emploi stable, un bon salaire, se sent plutôt en sécurité dans sa carrière professionnelle, mais il lui manque l'épanouissement, le sens de la vie. La monotonie s'installe partout, au travail, dans les loisirs, elle a l'impression que ses talents ne sont pas vraiment mis en valeur et qu'il manque un sens à son travail. Cette insatisfaction globale lui pèse, mais elle a aussi peur du changement, car le mal connu est meilleur que le bonheur inconnu, encore et encore.
Elle est croyante et va régulièrement à la messe. Sa foi est pour elle une source de force importante. Ces dernières semaines, elle se sent de plus en plus accompagnée par un appel intérieur à changer quelque chose. Elle a l'impression que Dieu la guide vers une nouvelle direction, mais elle ne sait pas si elle a vraiment le courage de quitter son emploi sûr pour oser quelque chose de nouveau. Elle se demande si c'est vraiment la direction de Dieu ou si c'est simplement un caprice de ses propres pensées.
La recherche de la clarté
Un soir, après une longue journée de travail, elle se sent particulièrement anxieuse. Elle décide de présenter ses doutes et ses incertitudes à Dieu dans la prière. Elle s'assied donc silencieusement à son bureau, ferme les yeux et dit du fond du cœur : "Mon Dieu, je ne sais pas ce que je dois faire. Je me sens tiraillée. Je veux sentir ta direction. S'il te plaît, aide-moi à trouver le bon chemin".
Elle demande à Dieu de lui donner la clarté et le courage de faire confiance à sa direction, même si le chemin semble peu clair et qu'il n'est pas écrit quelque part "fais ceci ou fais cela".
Pendant qu'elle prie, elle se sent peu à peu plus calme et en sécurité, presque comme si elle était enveloppée d'une présence chaleureuse et aimante. Mais elle sait qu'il n'est pas toujours facile d'entendre la voix de Dieu et que ce sont souvent des signes plutôt subtils qui peuvent la guider.
Une rencontre inattendue
Le lendemain matin, elle se rend dans un café pour parler à une bonne amie. Cette amie, elle l'a rarement vue ces derniers temps. Elles s'étaient donné spontanément rendez-vous pour prendre un café. Pendant la conversation, elle lui parle de ses doutes au travail et de son insatisfaction. Elle parle aussi de son sentiment qu'elle devrait peut-être changer de métier ou de direction, mais ne sait pas si c'est la bonne démarche.
Son amie l'écoute attentivement et lui dit alors quelque chose qui va la surprendre : "Tu sais, j'ai récemment parlé avec une femme qui a fait un changement similaire. Elle a quitté un emploi stable pour poursuivre sa passion pour l'art. Elle m'a dit qu'elle n'avait jamais pensé pouvoir faire ce pas, mais que lorsqu'elle a décidé de suivre son cœur, on lui a soudainement ouvert tant de portes qu'elle n'a pas pu s'empêcher d'être étonnée. Je pense que tu devrais peut-être aussi écouter davantage ton cœur. Peut-être que Dieu te guide justement dans cette direction".
Anna se sent particulièrement touchée à ce moment-là. Elle a l'impression que son amie n'exprime pas seulement sa propre opinion dans cette conversation, mais que ces mots sont en quelque sorte exactement ce qu'elle a déjà ressenti au fond d'elle. Un sentiment qu'elle n'est pas seule et que Dieu lui parle à travers cette rencontre inattendue.
La décision
Quelques jours plus tard, elle est confrontée à une décision concrète : Une entreprise pour laquelle elle a postulé il y a quelques mois lui offre la possibilité d'occuper un nouveau poste de chef de projet, dans un tout autre secteur qui, de surcroît, l'intéresse beaucoup. Mais ce poste serait risqué, car il impliquerait un changement et elle commencerait d'abord avec moins de sécurité et un salaire moins élevé. Mais en même temps, elle a le sentiment que ce poste permettrait de mieux exploiter ses talents et qu'elle pourrait y trouver plus de sens à son travail.
Alors qu'elle fait face aux offres d'emploi, elle est tiraillée. Elle se demande si elle doit prendre le risque ou s'il est préférable de rester dans son emploi sûr et connu. Elle se souvient de sa prière et de sa conversation avec Marie et sent au fond d'elle-même que ce changement n'est pas seulement une décision professionnelle, mais une décision qui la rapproche aussi d'elle-même. Elle ressent la paix intérieure qu'elle ressent en prenant sa décision comme une sorte de confirmation qu'elle est sur la bonne voie.
La direction de Dieu
Le jour de la décision finale, elle prie pour que sa décision soit claire. Pendant le culte du lendemain, le thème de la prédication est la confiance en la direction de Dieu, l'importance de la foi, même dans les temps incertains, et le fait que Dieu ne nous guide pas seulement dans les grandes décisions de la vie, mais aussi dans les petits moments, si nous l'écoutons.
Ces paroles lui parlent au plus profond d'elle-même et elle réalise qu'elle n'a pas à décider de tout toute seule, car Dieu est là pour la guider, même si le chemin n'est pas toujours droit, mais passe par quelques détours.
Forte de cette confirmation intérieure, Anna prend finalement la décision d'accepter son nouveau travail le lundi. Elle se sent guidée par Dieu et sait qu'elle prend cette décision non seulement de son propre chef, mais aussi parce qu'elle a le sentiment que c'est le chemin que Dieu a prévu pour elle.
Conclusion
La conduite de Dieu est vécue individuellement de différentes manières, mais pour chacun toujours au bon moment et de la bonne manière !
Ose sortir de ta zone de confort, confie-lui ta vie et laisse-toi surprendre par la richesse de vie qui s'ouvre soudain à toi. C'est plus que ce dont tu as besoin, plus que ce que tu n'aurais jamais pu obtenir par toi-même, plus que ce que tu peux imaginer !