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Modules PV - tailles et performances

Temps de lecture 4 minutes

Les tailles et les performances des différents modules PV varient fortement en fonction de l'application. Cela va des modules pratiques qui doivent simplement maintenir le fonctionnement d'une caméra aux grands modules pour les champs photovoltaïques, mais aussi pour les applications maritimes ou autres applications exigeantes.

Question de place

Outre les applications pour les installations photovoltaïques ou les centrales électriques de balcon, où l'espace ne joue pas de rôle particulier, les camping-caristes sont souvent confrontés à un dilemme sur ce point, car l'espace est une denrée rare, tout comme l'électricité. La plupart du temps, le courant de quai n'est pas disponible et on ne veut pas imposer le bruit du générateur à soi-même et aux autres. Il ne reste donc plus qu'à installer un module photovoltaïque sur le toit.

Mais à cet endroit résident déjà diverses lucarnes, ventilateurs, aérations, antenne SAT, etc. qui disputent tous la place à un module PV. Une surface rectangulaire est encore disponible - 175 x 120 cm.

Cela doit suffire !

Eh bien, comme toujours, tout est relatif : en été, dans les régions méridionales et ensoleillées, avec un ciel sans nuages et un soleil éclatant, cela peut effectivement suffire. Mais sous les latitudes de l'Allemagne ou plus au nord, c'est plus difficile. Le soleil est de plus en plus bas et non pas presque à la verticale comme dans les régions du sud. Le module PV est posé à plat sur le toit et n'atteint donc son efficacité maximale que lorsque la lumière est verticale.

Détermination des besoins

Pour savoir si "doit quand même suffire" couvre effectivement les besoins, il est judicieux de calculer quels consommateurs demandent quelle puissance et pendant combien de temps.

Même une grande batterie ne sert pas à grand-chose si l'énergie consommée ne peut pas être remplacée par le rayonnement solaire. Un jour ou l'autre, la batterie sera vide. Sans soleil, il faudra alors attendre longtemps avant qu'elle ne soit à nouveau à moitié opérationnelle.

D'autant plus lorsqu'il ne s'agit pas d'une batterie LiFePo4, mais d'une batterie AGM. Alors qu'une batterie LiFePo4 offre environ 95 % de sa capacité utilisable, une batterie AGM se contente de 50 % de sa capacité nominale et est alors déjà considérée comme nécessitant une charge.

La batterie ne doit être considérée que comme un tampon entre la puissance entrante et sortante si l'on veut éviter le black-out technique de la batterie.

La taille est synonyme de performance

Les modules PV produisent avec des cellules individuelles, Tranche de silicium l'électricité produite par le rayonnement solaire. Plus un module comprend de cellules, plus il produit d'électricité, mais plus il est grand.
C'est pourquoi, en fin de compte, la taille possible d'un module photovoltaïque est le facteur limitant en termes d'énergie produite.

  • 380 .. 400 W - 1767 x 1041 mm - 60 galettes - 1,84 m2
  • 520 .. 540 W - 2094 x 1134 mm - 84 plaquettes - 2,37 m2
  • 540 .. 560 W - 2278 x 1134 mm - 91 plaquettes - 2,58 m2
  • 695 .. 720 W - 2384x 1303 mm - 112 plaquettes - 3,11 m2

Une certaine solution consiste à utiliser des modules qui produisent de l'électricité des deux côtés, ce que l'on appelle des panneaux solaires. biface Les modules photovoltaïques. Le gain d'énergie à l'arrière dépend de la hauteur de montage et du support : une surface peinte en blanc, voire un miroir, garantissent un gain d'énergie significatif, jusqu'à 30 % de rendement supplémentaire.

Que faire ?

Si l'on n'a pas la chance de bénéficier d'un ensoleillement généreux, la lutte pour une batterie toujours chargée peut rapidement se transformer en une course contre le soleil. Certains contemporains ont installé des supports sur le toit qui leur permettent d'incliner et de tourner le module à leur guise. D'autres placent des modules "portables" à côté de leur camping-car et les appuient contre la carrosserie avec l'inclinaison appropriée. Outre le fait que ces modules ne sont pas des produits de masse, mais des exemplaires fabriqués en petit nombre et donc plus chers, tout le monde n'a pas envie de faire cet effort, d'avoir de la place pour les ranger pendant le trajet et de renoncer à la recharge solaire pendant le trajet.

Solution alternative

Il faut donc chercher des alternatives de montage qui garantissent une surface maximale et donc un rendement maximal. En période de grêle, ni les assureurs ni les propriétaires ne se réjouissaient lorsque les grêlons brisaient les dômes en plastique relativement minces des fenêtres de toit et créaient un bain de pieds involontaire à l'intérieur.

Alors pourquoi ne pas installer un ou deux grands modules photovoltaïques de l'avant à l'arrière sur toute la surface du toit, par-dessus les lucarnes - ouvertes ?

Grâce à un espace de 14 ... L'espacement de 16 cm par rapport au toit permet en outre une parfaite ventilation des modules par l'arrière. Dans le cas des modules bifaciaux, la distance est suffisante pour utiliser la lumière réfléchie par le toit et augmenter le rendement. Et en cas de grêle, les modules protègent les lucarnes sensibles des dommages. Une situation gagnant-gagnant pour toutes les parties concernées et à tous points de vue. Et la perte de lumière est très limitée, d'autant plus que les fenêtres latérales se taillent généralement la part du lion en matière de gain de lumière. Autre avantage : les lucarnes peuvent rester ouvertes même en cas de pluie !

Savoir comment ...

Seul le support des modules, l'élévation, nécessite un peu d'effort de construction, ce qui constitue un changement bienvenu pour un serrurier expérimenté.
Pour stimuler la réflexion : on prend deux tôles angulaires en aluminium de 3 mm d'épaisseur comme profilé en L. Des tôles triangulaires de stabilisation sont soudées à des intervalles appropriés. Le côté court du profilé en L sert à la fixation sur le toit du véhicule, le côté long à la réception du cadre du module PV, qui est vissé ou, plus simplement, riveté en haut, à fleur de la tôle d'aluminium, à l'aide de vis V2A.
Si l'on tient encore compte de l'aérodynamisme, on ajoute au profil un spoiler d'un angle d'environ 30 ... 40°, qui dévie le vent vers le haut, mais le laisse passer entre les deux profilés sous les modules (pour le refroidissement).
Pour ceux qui préfèrent le chic, les profilés peuvent être peints par poudrage dans la couleur de la voiture.

Utiliser l'énergie éolienne ?

De nombreuses personnes ont déjà réfléchi à cette question lorsqu'elles se sont trouvées confrontées au problème de ne pas pouvoir charger leur batterie de manière fiable et suffisante avec le rayonnement solaire.

Enfin, il existe des aérogénérateurs verticaux qui peuvent fournir de l'énergie de 240 W ou même jusqu'à des plages de kW.

Plusieurs aspects s'y opposent : tout d'abord, les installations, même de petite taille, mesurent encore un bon mètre de haut et sont donc plutôt moins prédestinées à être montées sur des camping-cars, même si l'on reste en dessous de la hauteur autorisée de 4 mètres.

L'inconvénient suivant est que les données publicitaires représentent généralement des valeurs maximales atteintes par des vitesses de vent de 72 km/h (20 m/s), mais qui ne peuvent être atteintes qu'en mer ou lors de trajets sur autoroute. Avec une vitesse de vent de 5 m/s dans le centre de l'Allemagne, le rendement est donc proche de 0,0 W. Sans compter le fait que les vitesses de vent mesurées sont enregistrées à 10 m de hauteur. C'est donc un peu juste sur le toit de la voiture ...

Enfin, il faudrait absorber les vibrations de l'installation afin d'éviter d'endommager la carrosserie, sans parler du bruit.

Oui, le vent, à haute altitude, est tout à fait capable de fournir de grandes quantités d'énergie, mais nous nous déplaçons tout de même rarement à ces altitudes avec un camping-car 😉 - Donc, une idée sympathique, mais malheureusement pas praticable.

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